Du Noir sous les ongles éditions ASBL
Du Noir sous les ongles éditions a pour but de soutenir, d'encourager et de promouvoir la création de récits. C'est une rencontre, celle de trois personnes enchantées par la bande dessinée et la narration dont les intentions convergent vers une volonté de questionner notre société au travers de récits imagés et engagés. Dans une démarche inclusive, nous souhaitons informer avec humour et déchiffrer ensemble de nouvelles perspectives de société. Ci-dessous, vous pourrez lire la description de nos projets présents et passés.
L'Évasion
L'Évasion est un roman graphique écrit et illustré par Étienne Martinet, Wilhem De Baerdemaeker et Fernando Zamora. Il retrace simultanément le récit d'un voyage et d'une pièce de théâtre. Associés au Dispositif Relais, d'anciens détenus et plusieurs éducateurs s'engagent dans ce périple entre la capitale belge et la Toscane. Ensemble ils forment une troupe de théâtre action invitée à produire sur une scène italienne une pièce pour s'affranchir de leur condition, pour dénoncer les difficultés de leur réinsertion. La sortie du livre fût accompagnée par une exposition au Brass organisée par le Dispositif Relais. Le livre sert également de support au projet de loi proposé par Anne Gruwez (Ni juge ni Soumise) et le DR en 2020, proposant le gel du casier judiciaire et des dettes de l'ex détenu à sa sortie de prison pour faciliter sa réinsertion.


Dessins d'Étienne Martinet
Les armes des CRS
Les armes des CRS est écrit par Pierre Heuson et dessinée par Étienne Martinet. Sa simplicité ouvre sur notre volonté de proposer une vue pédagogique à propos du maintien de l'ordre en manifestations.


Dessins d'Étienne Martinet
Les oubliés de la nation
Les
oubliés de la nation est une bande dessinée documentaire comptant
aujourd'hui une centaine de pages. C'est un récit journalistique dont
l'intrigue évolue autour de la place de l'identité nationale au sein de
mouvements politiques belges. Grâce à cet ouvrage, nous aspirons toutes
et tous à dévoiler les relations entretenues entre les membres d'un même
groupe identitaire belge, de faire la lumière sur leurs actions et
leurs idées. Nous désirons éprouver avec humour cette notion d'identité
au sein d'une Belgique recensant aujourd'hui de très nombreuses langues
parlées. Il s'agit d'informer de façon ludique et esthétique.
Scrutin
après scrutin, la Wallonie et Bruxelles échappent à la fièvre populiste
qui touche ses voisins. Quelques groupuscules tentent de diffuser leurs
théories identitaires. Parmi eux, le mouvement Nation que préside Hervé
Van Laethem, ancien militaire au passé trouble et sa récente dissidence
menée par Olivier Balfroid. Ce dernier fonde son propre groupe en 2020 :
le Parti national européen. L'opération de dédiabolisation est lancée,
il souhaite faire peau neuve et se distancier de Nation. Trois étudiants
en bande-dessinée et journalisme partent à la recherche de ces
obsessionnels de l'identité européenne et blanche. Durant leur enquête,
ils rencontrent tour à tour des figures de ces mouvements identitaires
belges, du simple militant conspirationniste au paranoïaque et méfiant
président de parti, ancien néo-nazi. Avec l'aide précieuse de Manuel
Abramowicz, journaliste spécialiste de l'extrême droite et Laura
Calabrese ,sociolinguiste, ils se confrontent à leur discours pour en
percer les clés rhétoriques. Ils apprennent également leurs stratégies
politiques. Pourtant, l'influence de leur entourage ne voyant pas ces
entretiens d'un très bon œil, amènent les étudiants à traverser des
moments de doute. Eux-aussi se questionnent : leur action
journalistique, au but informatif, ne risque-t-elle pas de servir de
caution à ces mouvements ? La politique du cordon sanitaire
gouvernemental est-elle, au final, la meilleure solution face à ces
groupuscules ? Cette expérience dessinée souhaite permettre au lecteur
de mieux comprendre le fonctionnement de ces partis d'extrême-droite,
qui se revendiquent parfois des mouvances néo-nazies et se présentant
régulièrement aux élections.

Dessin de Léa Jarrin et Jean-Baptiste Geze
Residence evil
Résidence evil est né des contraintes liées au covid-19. Comme option de diffusion, seuls restaient les réseaux sociaux. Nos projets et ceux de nos auteurs étant suspendus, nous avons souhaité publier jour après jour sept histoires suivant la thématique de la pandémie sous la forme de bandes dessinées. À la fin du confinement, nous imaginons publier le recueil de ces histoires.